Zone critique - Penser avec le vivant
Mon postulat de départ est de m'intéresser aussi bien à la partie visible des céréales, qu'à la partie cachée. En effet, à la différence de ce qui se passe en surface ce qui se passe dans le sol ne peut être appréhendé qu'en imagination ou via la science. Or, l'espace racinaire d'un champ de blé est comme la partie cachée d'un iceberg. Dans un hectare de blé il peut y avoir 300 000 kilomètres de racines qui alimentent la plante en eau et en éléments nutritifs. C'est un système d'une très grande complexité qui n'a d'égal que son extrême plasticité. J'ai donc eu envie d'investir cette zone critique en développant deux travaux distincts : un travail sur site avec des céréales plantées et un travail plus expérimental dans l'atelier autour des racines.
Le projet in situ
En m'associant avec Triticum, j'ai choisi de planter des céréales anciennes plus rustiques et qui possède des caractéristiques différentes de celles des blés de l'agriculture intensive. L'idée est de de tresser les épis de blé lorsqu'ils seront arrivés à maturité.
Les formes choisies pour investir les deux grandes pelouses en haut du jardin sont le cercle et le carré, deux formes géométriques que l'on retrouve couramment dans les jardins monastiques et plus particulièrement dans le jardin de l'Abbaye St Georges de Boscherville.
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